24ème dimanche 2020 Année A (Mt 18, 21-35)
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
« Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montres lui sa faute ! » Dans l’histoire des Pères, on raconte celle d’un ancien qui avait pour voisin un jeune débauché aux mœurs dissolues.
En célébrant la fête de votre fondateur, nous célébrons la fidélité du Seigneur qui a béni et continue de bénir cette terre d’une abondance de grâces. La figure d’Herluin, inséparable de celle de Lanfranc et de celle d’Anselme, nous touche par sa fraîcheur, son humilité, sa piété…
Beaucoup sont prêts à reconnaître que Jésus est un homme exceptionnel dont le message a marqué et marque toujours l’histoire, celle de l’humanité et celle des personnes individuelles aussi. Deux signes, même s’ils ne disent pas tout : nous sommes en 2020 après Jésus Christ… Les idéaux promus par la Révolution française : liberté, égalité, fraternité, ne viennent pas de nulle part…
L’évangile de la rencontre de Jésus avec la Cananéenne, nous enseigne que l’humilité touche le cœur de Jésus. Mais ce dialogue nous révèle surtout la profondeur du mystère de l’incarnation : Jésus, Dieu fait homme, découvre la mission que lui donne son Père…
La première créature à entrer « corps et âme » (de tout son être) dans l’espace et le temps du Créateur ne pouvait être que celle qui avait consenti à ce que le divin passe dans l’humain : espace vital donné par la terre au ciel, la Vierge-Mère devient le germe et les prémices d’une création transfigurée.
Matthieu, en construisant son récit, dans lequel il faut inclure la multiplication des pains, a deux références en mémoire : la délivrance de l’Egypte, avec la traversée de la mer à pied sec et le don de la manne ! La dernière Cène, le jeudi saint, et la résurrection, la victoire du Christ sur les grandes eaux de la mort.
Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmène à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux.
« Ce tableau saisissant, écrit l’exégète Claude Tassin, … tient son éclat d’une mosaïque d’allusions à l’Ancien Testament qui en est la clé de lecture.
L’homélie de la multiplication des pains s’enracine dans plusieurs autres textes de l’Ancien Testament. Par exemple, parmi les miracles attribués au prophète Elie, il y a l’huile inépuisable de la veuve de Sarepta, la résurrection du fils de la Sunamite et d’autres.
On vient d’annoncer à Jésus la mort de Jean Baptiste. La nouvelle doit bouleverser Jésus, car il éprouve un urgent besoin de se retirer dans un lieu désert, à l’écart. Si on a traité ainsi Jean, son sort, à lui Jésus, sera le même. Il a donc besoin de se remettre face à sa mission…
Le Royaume des cieux n’est pas comme un trésor caché dans un champ, mais comme un trésor qu’un homme découvre par hasard dans un champ, recache sur place, puis, vendant tout ce qu’il possède, l’achète avec le champ.
Toi qui es là dans cette église, toi qui as écouté ce qui vient d’être dit : « As-tu saisi quelque chose, as-tu compris tout cela ? » Telle est la question que Jésus nous pose ce matin.