Devenir moine relève d’un appel intérieur ressenti comme un signe venant de personnes rencontrées ou d’évènements souvent inattendus.
Devenir moine relève d’un appel intérieur ressenti comme un signe venant de personnes rencontrées ou d’évènements souvent inattendus.
Savez-vous ce que c’est que d’attendre ensemble la venue d’un ami et de partager la joie et la préparation de son accueil ?
Ensemble, comme un corps aux membres différents qui s’articulent et se complètent, nous reconnaissons l’appel de certains chrétiens dans leur désir d’aller au-devant de Celui qui vient, se tenir en sa présence et signifier l’impatience de tous de le rencontrer : c’est une image de l’appel à la vie monastique dans la communauté de l’Eglise.
Le seul témoignage de notre vie se doit donc être ‘appelant’ par lui-même. L’abbaye offre un cadre propice à ceux qui cherchent Dieu et désirent lui consacrer leur vie, dans la prière, le silence, la vie fraternelle.
Il n’est pas le seul, mais c’est un chemin qui a fait ses preuves et qui favorise une juste écoute de l’appel incessant de Dieu et la persévérante fidélité de notre réponse.
Benoît vivait au Vème siècle dans les environs de Rome.
Jeune encore, il abandonne famille et études, pour se retirer dans la solitude et y mener une vie toute consacrée à la recherche et la louange de Dieu. Très vite, il est rejoint par des disciples avec lesquels il initie et organise “la communauté monastique” telle que la conçoivent toujours de nombreux moines à travers le monde.
Cette distance prise d’avec la société, n’est pas une fuite, mais une réponse aux questions existentielles qui se posent à l’homme, sur le sens et la valeur de la vie, sur la rupture qu’est la mort et son ouverture sur l’éternité en Dieu.