Après un minimum d’un an, a lieu le premier engagement par la profession des vœux monastiques pour une période de 3 ans, qui sera suivie de l’engagement définitif, la profession perpétuelle. A ces deux professions, le moine promet stabilité, conversion de vie et obéissance.
La stabilité
En choisissant de rester en un seul lieu, le moine se concentre sur le combat spirituel qu’il a à mener : face à lui-même, face à Dieu, parmi ses frères, il lutte contre les pensées qui l’habitent, qui habitent tout homme – pensées de violence, de haine, tentations de pouvoir, etc. Avec et pour les hommes, il combat, et c’est une des formes de sa prière.
La conversion de la vie
A la suite du Christ qui appelle à la conversion – « Convertissez-vous et croyez à l’évangile » – le moine expérimente jour après jour que Dieu l’entraîne, le transforme, le convertit. De par ce vœu, il ne peut jamais se croire arrivé ; sans cesse, il remet en chantier ses certitudes, ses convictions, et se laisse dépouiller à la suite du Christ.
L’obéissance
Le moine promet, entre les mains de son abbé, l’obéissance selon la Règle de saint Benoît. Celle-ci a une couleur particulière. Obéissance à la suite du Christ, elle passe par l’obéissance à l’abbé, qui est cru tenir la place du Christ. Elle est aussi obéissance mutuelle entre frères : « Qu’ils s’obéissent les uns aux autres. » (Règle de Saint Benoît 71, 1)
L’obéissance rend libres et humbles.