Vigile du 1er dimanche de l’Avent (Mt 24, 37-44)
Quand revient le temps de l’Avent, il nous faut toujours dépasser l’impression du perpétuel recommencement qu’est la liturgie, comme si nous faisions du sur place, n’avancions pas…
Quand revient le temps de l’Avent, il nous faut toujours dépasser l’impression du perpétuel recommencement qu’est la liturgie, comme si nous faisions du sur place, n’avancions pas…
Quel paradoxe ! Pour célébrer la royauté du Christ, la liturgie nous fait lire l’évangile de la crucifixion, l’instant où il se montre, non seulement anéanti, dépossédé de sa liberté et de sa dignité d’homme, mais jugé comme un malfaiteur, traité comme un hors-la-loi. « ma royauté n’est pas de ce monde, venait-il de déclarer à Pilate.
Concert Gospel à l’abbaye, le vendredi 29/11 à 21H par le choeur Freedom
Après la dernière guerre, notre curé nous racontait qu’un prédicateur missionnaire annonçait l’Évangile sous un chapiteau dans les villages en ruine. A la fin, alors qu’il était en train de tout démonter et d’enlever les derniers piquets…
Tous autant que nous sommes, nous savons ce que le autres devraient faire et font mal, nous avons réponse aux questions que se pose la société, qu’elle-même ne parvient pas à résoudre, nous analysons parfaitement les problèmes du monde, qui semblent passer au-dessus de la tête des dirigeants les plus perspicaces…
Grande joie ce mois ci avec l’arrivée de deux jeunes, un « Postulant » Christopher et un « Regardant » : Alban. Assemblée générale des Amis du Bec et autres manifestations de groupe dont la visite d’un groupe d’étudiantes japonaises de Kobé….
Jésus est en route vers Jérusalem, vers sa Passion. Il traverse Jéricho, la ville la plus basse au monde pour rencontrer Zachée, un exploiteur de ses frères et collaborateur des occupants Romains.
Aujourd’hui encore, dans nos pays latins, la tradition veut que nous allions prier et déposer un chrysanthème sur nos tombes de famille. La Toussaint évoque pour nous le passé et nous plonge dans une certaine nostalgie, les feuilles jaunies de l’automne et la grisaille du ciel trahissant notre paysage intérieur rouge et or.
Une question que nous pouvons nous poser : « Et si la Toussaint était en fait et d’abord un acte d’espérance, une grande ouverture sur l’avenir ? »
Beaucoup de groupes ce mois ci et une très belle journée pour les 700 ans de notre Congrégation (voir l’actualité)
Il y a 700 ans, le monastère de Mont Olivet, en Toscane, était officiellement reconnu par l’évêque d’Arezzo dont dépendait la nouvelle fondation.
Créé quelques années plus tôt par saint Bernard Toloméi et trois compagnons, tous siennois d’origine, il avait déjà attiré des hommes à la recherche de Dieu et constituait un foyer de prière digne d’être érigé, sans attendre, en abbaye.
Nous sommes tous les intendants de notre vie. La parabole de Jésus vise à nous interpeller. L’admiration de Jésus n’est pas pour l’action injuste du gérant, mais pour le caractère avisé de la réaction immédiate de l’homme acculé. Pour Séraphin de Sarov « Le but de la vie chrétienne est l’acquisition du Saint Esprit ». Et il nous demande d’être avisés : »Acquérir la grâce de l’Esprit-Saint c’est négocier au Nom du Christ toutes les vertus possibles, en faire spirituellement le commerce, et négocier celles qui nous donnent le plus de bénéfices ».
Chaque homme doit découvrir par lui même le secret de Jésus. (Par le frère Lev Gillet, un moine de l’Église d’Orient)
Et même si nous apprenons par d’autres qui est Jésus, et même si d’autres ont mission de nous l’apprendre, c’est par une expérience intimement personnelle que nous saurons quel est Jésus.