Triduum pascal : vendredi et samedi saints
Au début de ce vendredi saint, laissons-nous conduire par Jésus lui-même, suivons-le depuis de Gethsémani jusqu’au tombeau où il sera déposé au soir de cette longue journée…
Au début de ce vendredi saint, laissons-nous conduire par Jésus lui-même, suivons-le depuis de Gethsémani jusqu’au tombeau où il sera déposé au soir de cette longue journée…
Les lectures de ce dimanche des Rameaux et de la Passion nous font revivre en peu de temps l’ensemble de la Semaine Sainte, depuis l’entrée de Jésus à Jérusalem jusqu’à son ensevelissement au soir du Vendredi Saint. Il nous est bon de laisser pénétrer en nos cœurs, dans le silence de cette semaine, ces textes si riches et si denses. Nous pouvons relire l’attitude des différents personnages par rapport à Jésus et sans doute pouvons-nous remarquer, à des degrés divers, en nous, des ressemblances avec les uns ou les autres…
Comme nous le savons, le pape François a consacré cette année à Saint-Joseph. Il a été choisi par Dieu pour être l’époux de Marie, la mère de Jésus, et le père nourricier de celui-ci. Sa protection s’étend désormais à toute l’Église qui est le corps du Christ.
Ce n’est pas la première fois que Jésus nous enseigne que la fécondité est toujours cachée, qu’elle commence petitement, qu’elle évolue dans le silence, le retrait, l’invisible, la souffrance, la mort. . À propos de Jésus, il est dit qu’il est descendu comme le grain de blé enfoui dans la terre…
S’il fallait s’en tenir au catalogue traditionnel de la sainteté dans l’Eglise, nous n’aurions de la vie et de la vocation de Françoise, classé parmi les veuves, qu’une vision réductrice et incomplète…
Notre vie chrétienne est tissée d’ombres et de lumières. Dans l’épreuve, si nous ne réagissons pas ouvertement en nous demandant « qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu ? » nous interprétons spontanément nos épreuves comme des signes d’éloignement du Seigneur…
Jésus chasse tout le monde du Temple avec un fouet en disant: “Ne faites pas de la Maison de mon Père une maison de trafic”. Quel scandale ! diraient certains …
Transfiguration : Révélation de la Gloire de Dieu dans la nuit du monde. Lumière sur notre chemin de croix. Saint-Pierre avait bien saisi cette harmonie indescriptible puisqu’il désirait dresser trois tentes sur ce lieu et dans cet état béni …
Chaque année, le premier dimanche de Carême nous propose le récit des tentations de Jésus au désert. Nous sommes surtout habitués au récit de Saint Mathieu qui décrit trois tentations suggérées par Satan…
Le lépreux n’aurait jamais dû rentrer à Capharnaüm. Il enfreint les codes et se précipite vers Jésus. Et Jésus l’accueille, le touche et par là même se rend aussi impur que le lépreux. Il y a une identification de Jésus avec le malade. Et, aussitôt, la fièvre, la lèpre, la maladie le quitte…
Avec les disciples nous suivons Jésus qui nous appelle et nous conduit par sa Parole à le suivre dans l’annonce de la Bonne Nouvelle de l’avènement de l’amour du Père. Jésus incarne cet amour qu’est Dieu pour ceux qui lui font confiance. Saint Marc nous fait partager une journée singulière de Jésus dans le mouvement de sa vie, dans l’expression de son amour.
40 jours après la naissance de Jésus, Marie et Joseph porte l’enfant au temple afin de le présenter au Seigneur. Si Luc ne donne pas de chiffres, il renvoie à la loi de Moïse qui, dans l’Exode, prévoyait le rachat du premier-né et, dans le Lévitique, demandait que la mère d’un garçon accomplisse un rite de purification 40 jours après sa naissance.