29ème dimanche T.O – Marc (10, 35-45)
« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie pour la multitude ». En cette parole, Jésus résume le sens de sa vie et accomplit les Ecritures.
« Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie pour la multitude ». En cette parole, Jésus résume le sens de sa vie et accomplit les Ecritures.
« Une seule chose te manque: va, vends, donne et suis-moi » répondait Jésus à l’homme qui lui demandait:
« Bon Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle? » De fait, cet homme riche de biens matériels et de biens moraux (son observation de la Loi) sent qu’il lui manque quelque chose, puisqu’il vient trouver Jésus.
Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas.
Mais Dieu peut-il unir des êtres qui ne croient pas en Lui ? Et cela arrive. Peut il unir entre eux des êtres sont l’amour est superficiel ? Cela existe aussi. Nous connaissons bien l’adage : « Tomber amoureux est facile, rester amoureux est plus rare. ».
Ce matin, nous entendons le grand cri de Moïse : « Ah ! Si le Seigneur pouvait mettre son esprit sur eux, pour faire de tout son peuple des prophètes ! »
Rien là de cet esprit de parti que nous rencontrons si souvent – même dans nos communautés de foi, au sein d’une Église qui se veut et qui se dit universelle. Chez Moïse aucune exclusivité.
Jésus, dans l’évangile d’aujourd’hui, prépare ses disciples, ¬ nous prépare, ¬ à témoigner de lui dans la fidélité à sa mission,
Il traverse, ‘ sans qu’on le sache’, une dernière fois la Galilée avant de monter à Jérusalem. L’accueil à ses miracles, l’espoir d’un messie libérateur de l’occupant romain fait place à une hostilité grandissante à sa parole,
Dans l’évangile que nous venons d’entendre, une voix intérieure, très humble, qui n’impose rien, à la différence des « grands » de ce monde, pose deux questions: « Pour les gens, qui suis-je ? » « Et vous, que dites-vous, pour vous qui suis-je »?
La liturgie du baptême comporte plusieurs étapes qui se succèdent dans la même célébration lorsqu’il s’agit des petits-enfants a des jours différents lorsqu’il s’agit de catéchumènes. Le dernier rite avant celui de l’eau est appelé « Effatah », d’un mot araméen qui signifie » Ouvre-toi ! ». …
En célébrant la fête de votre fondateur, nous célébrons la fidélité du Seigneur qui a béni et continue de bénir cette terre d’une abondance de grâces. La figure d’Herluin, inséparable de celle de Lanfranc et de celle d’Anselme, nous touche par sa fraîcheur, son humilité, sa piété. Le Seigneur permet parfois que nous traversions des épreuves, que nous éprouvions de la peur ou des doutes…
Le péché que Jésus dénonce le plus dans l’Évangile, c’est l’hypocrisie, Marc emploi le mot hypocrite une fois et Mathieu 12 fois. Jésus cite le passage bien connu d’Isaïe (29,13) : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. Il est inutile, le culte qu’ils me rendent ; les doctrines qu’ils enseignent ne sont que des préceptes humains. »
Aujourd’hui la Parole de Dieu nous invite à la confiance : servir Dieu dans l’Alliance nous rassemble dans l’unité et la liberté.
La confiance en Jésus qui se donne à nous dans une Alliance nouvelle et éternelle scellée en son Corps – reçu et partagé – nous fait entrer en communion avec Dieu notre Père et avec nos frères dans l’amour du Christ.
S’il nous fallait retenir de cette liturgie une parole des Ecritures que nous venons d’entendre, ce pourrait être cette louange adressée à Marie par sa cousine Elisabeth : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui furent dites de la part du Seigneur »
Les lectures de ce dimanche nous parlent de la nourriture que Dieu nous donne. Le prophète Élie se sentant menacé par la reine Jézabel, s’enfuit dans le désert. Ne voyant plus d’avenir pour lui, fatigué et découragé, il implore Dieu de venir prendre sa vie.