34ème dimanche 2020 Année A (Mt 25, 31-46)
En cette fin d’année liturgique nous est révélée la gloire, la source du rayonnement de l’être de Jésus, sa royauté sur tout l’univers. Le Seigneur Dieu, dit Ezéchiel, est le vrai Pasteur de son peuple.
En cette fin d’année liturgique nous est révélée la gloire, la source du rayonnement de l’être de Jésus, sa royauté sur tout l’univers. Le Seigneur Dieu, dit Ezéchiel, est le vrai Pasteur de son peuple.
La parabole des talents. D’abord, le maître part très loin, à l’étranger, ça cela montre qu’il fait toute confiance à ses serviteurs, il ne les surveille pas, les laisse faire complètement libres. On surveille au nom de la Loi, mais Dieu veille au nom de son Amour…
Les trois derniers dimanches de cette année liturgique nous propose le chapitre 25 de l’évangile selon Saint Matthieu, avec ses trois paraboles évoquant le retour du Christ à la fin des temps : parabole des dix jeunes filles aujourd’hui puis celle des talents et enfin celle du jugement dernier.
L’accusation portée à l’encontre du christianisme d’être l’opium du peuple, serait compréhensible, si on lisait l’évangile des béatitudes comme un éloge de la pauvreté, de la souffrance, des persécutions, de l’injustice, en somme une apologie du mal sous toutes ses formes.
“De ces deux commandements, dépend toute la Loi, ainsi que les prophètes”. La conclusion de l’Evangile de ce dimanche renvoie à une autre parole de Jésus prononcée dans le sermon sur la montagne : n’allez pas croire que je suis venu abolir la Loi et les prophètes : “Je ne suis pas venu abolir mais accomplir (Mt (,17).
Surtout, n’interprétons pas la réponse de Jésus à la question des Pharisiens et des Hérodiens sur le tribut dû à César comme le fondement de « la laïcité à la française »… Ce serait faire montre d’une affligeante étroitesse d’esprit.
La parabole de ce jour comme, les dimanches précédents ¬ celles des deux fils et des vignerons malhonnêtes – s’inscrit dans un contexte d’opposition entre le Christ et les responsables religieux, sur leur refus d’accueillir, en sa personne, le règne de Dieu ouvert à tous, et qui conduira Jésus au rejet et à la mort.
L’histoire de la vigne de Dieu est une attaque violente contre les chefs religieux. Jésus fait référence au chant de la vigne en Isaïe. Ce très beau chant d’amour et de tendresse, cette pureté du don de Dieu que les serviteurs ont méprisé jusqu’à tuer l’envoyé du Père, le Fils bien aimé, Jésus-Christ.
« La vigne du Seigneur de l’univers, c’est la maison d’Israël », nous dira demain le prophète Isaïe. Pas Israël comme peuple meilleur que les autres, mais comme peuple choisi par Dieu pour être témoin de Son dessein de Salut auprès des autres peuples.
Le contexte immédiat de cet échange entre Jésus et les chefs des prêtres et les anciens est très polémique : eux cherchent à le prendre en défaut, lui reste fidèle au message de miséricorde qu’il a mission de délivrer.
En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
« Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montres lui sa faute ! » Dans l’histoire des Pères, on raconte celle d’un ancien qui avait pour voisin un jeune débauché aux mœurs dissolues.