La Vita Herluini écrite au XIIe siècle par son disciple Gilbert Crespin et traduite par Mère Marie-Pascale Dickson en 1961 est aujourd’hui épuisée. Cette réédition est l’occasion de relire, à frais nouveau, l’histoire des débuts de l’abbaye du Bec. Elle est enrichie de plusieurs articles d’auteurs contemporains.
Herluin offre le modèle, unique dans la Normandie du XIe siècle, d’un abbé qui devint ermite à l’âge de 40 ans après une carrière de chevalier. Son charisme attira de nombreux disciples qui s’installèrent, sous sa direction, sur le site actuel de l’abbaye. Lanfranc de Pavie et saint Anselme d’Aoste, qui deviendront successivement archevêques de Cantorbéry, contribuèrent à transformer l’ermitage en une communauté bénédictine.
Herluin repose aujourd’hui dans l’église abbatiale de Notre-Dame du Bec.
Ce livre est écrit sous la direction de
Véronique Gazeau, professeur émérite de l’université de Caen Normandie, qui a publié Normannia monastica, Princes normands et abbés bénédictins et Prosopographie des abbés bénédictins (Xe‑XIIe siècles) et dirigé le colloque Autour de Lanfranc (1010-2010). Réforme et réformateurs dans l’Europe du Nord-Ouest (XIe-XIIe siècles).
Jean-Hervé Foulon, agrégé de l’Université. Maître de conférences en histoire médiévale à Aix-Marseille-Université, il est membre de l’UMR TELEMMe. Spécialiste en histoire religieuse, ses travaux portent notamment sur la vie monastique et érémitique, la prédication, l’ecclésiologie et la spiritualité.
Frère Raphaël Pierre Flaujac, moine de l’abbaye Notre‑Dame du Bec depuis 1974.
Comment se le procurer :
- Au magasin de l’Abbaye au prix de 18 €
- En vente par correspondance en envoyant un chèque de 18+6.70 (frais d’emballage et de port), soit 24.70 € libellé à l’ordre des Ateliers du Bec, à l’attention de Frère Raphaël Flaujac, 3 place de l’abbé Herluin, 27800 Le Bec Hellouin
L’abbé Herluin repose dans l’église abbatiale depuis 1959. Comme chaque année, le 26 août à l’occasion de sa fête, des symboles significatifs de sa vie sont déposés par la communauté sur son sarcophage fleuri. On y voit la Règle de saint Benoît pour le moine bénédictin, les clefs de l’abbaye pour le fondateur, la crosse pour l’abbé. Son icône rappelle sa sainteté.
Crédit photo :
Jean-Pierre Lagarde, 2020
