17ème dimanche du T.O – Luc (11, 1-13)
La question du disciple anonyme de ce dimanche ne vient pas par hasard. Le disciple a librement accepté, un jour, de tout quitter pour le suivre. Et de son compagnonnage avec Lui….
La question du disciple anonyme de ce dimanche ne vient pas par hasard. Le disciple a librement accepté, un jour, de tout quitter pour le suivre. Et de son compagnonnage avec Lui….
Parvenu au soir de sa vie, l’apôtre Paul est prisonnier à Rome. C’est de la, semble-t-il qu’il écrit au chrétiens de Colosses. Il leur rappelle le mystère du Christ manifesté à son peuple. Son intimité avec son Seigneur et si forte qu’il a cette affirmation surprenante : « Je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous … »
Souvent dans l’évangile Jésus répond à une question par une question pour nous renvoyer à ce qui nous motive en profondeur. Aujourd’hui, à travers le dialogue avec le docteur de la Loi, Jésus nous invite à creuser le nécessaire rapport de la loi et de la vie dans notre existence concrète.
« Qu’est-ce qu’il y aura pour nous ? » L’irritation perce dans la question de saint Pierre. Sans les quelques versets qui précèdent, il est difficile de comprendre. Le jeune homme riche vient de partir. La tension est palpable. « Difficile à un riche d’entrer dans le Royaume des Cieux », conclut Notre-Seigneur. Les disciples, interdits : « Qui peut être sauvé ? ». La réponse est sans appel : « Pour les hommes, impossible. »
Aujourd’hui, l’évangile nous parle de 72 personnes, des disciples de Jésus, dont ne savons aucun nom et que Jésus charge de répandre son message. Ce sont des témoins de Jésus. Ils ont un nom bien sûr, mais on ne l’a pas retenu comme celui des douze apôtres, par exemple : Pierre, Jean, Jacques, Mathieu etc.
On pourrait dire qu’ils étaient des gens de la base, des gens ordinaires.
« La solennité de la fête des saints patrons de Rome évoque la double aspiration typique de l’Église, vers l’unité et vers l’universalité » disait le Pape Benoît XVI. La solennité exprime l’unité de l’Église et la catholicité de l’Église.
Saint Pierre et saint Paul, deux chefs-d’œuvre de la Miséricorde de Dieu. Dieu n’a pas eu peur de leur pauvreté, de leur misère, de leur péché.
Dans son ultime encyclique, « Dilexit nos », parue à l’automne dernier, le Pape François offre au peuple chrétien une longue méditation sur l’amour humain et divin du Cœur de Jésus-Christ. Dans ce testament spirituel, il nous invite à revenir à l’essentiel, à retrouver le chemin de notre cœur en nous faisant contempler le Cœur de celui « qui nous a aimés » et découvrir que « rien ne pourra nous séparer de son amour. »
Comme une famille se réjouit à l’approche de la naissance d’un enfant, la famille-Eglise se réjouit en ce jour de célébrer la naissance de Jean-Baptiste.
Habituellement on ne fête pas la naissance des saints ; c’est le jour de leur mort qui est retenu et qui devient fête dans nos calendriers car la mort est une naissance au ciel. Par contre Jean-Baptiste comme Jésus, et comme aussi un petit nombre de saints privilégiés, est fêté en sa naissance. Pourquoi cette exception ?
C’est la Fête-Dieu, ce dimanche, ou la fête du « Corpus Christi » (le Corps du Christ), ou la fête du Très Saint Sacrement, selon les appellations.
Pour comprendre le sens de cette fête, il faut se rappeler que le mot Eucharistie signifie Action de grâce. Quand nous venons à la messe, c’est d’abord pour rendre grâce au Seigneur. Nous lui disons merci pour toutes les merveilles qu’il réalise tout au long de notre vie.
Au début de notre célébration, nous avons fait le signe de la croix, en disant « au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ». Et tout à l’heure, après cette homélie nous dirons à nouveau : « Je crois en un seul Dieu : Père, Fils et Saint Esprit. » Ce sont les termes de notre Profession de foi en ce Dieu Trinité – un terme qui n’existe que dans notre religion. Au terme du Temps pascal que nous avons célébré dimanche dernier…
« Le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit. »
Telles sont les paroles que nous entendions jeudi, il y a dix jours, jour de l’Ascension, et que nous réentendons aujourd’hui en cette solennité de la Pentecôte. En plus de cela, Jésus nous dit dans l’évangile : « Je prierai le Père, et il vous donnera un Défenseur qui sera pour toujours avec vous. » Quelle joie pour nous de se sentir aussi aimés, et quel appel pour nous à une plus grande confiance à la Parole de Dieu ?
En ce dimanche entre l’Ascension et la Pentecôte, l’Église nous invite à persévérer dans la prière, à l’exemple des Apôtres réunis au Cénacle. En cette période où nous attendons l’effusion de l’Esprit Saint, la Parole de Dieu vient éclairer notre chemin. Elle nous rappelle que notre vocation chrétienne n’est pas d’abord une affaire d’efforts humains, mais d’intimité avec le Christ, source de toute unité et de tout amour authentique.