La fête de la Pentecôte célèbre l’accomplissement du mystère pascal, avec l’effusion de l’Esprit Saint. Pourtant les textes de la liturgie que nous venons d’entendre peuvent nous sembler contradictoires car l’Esprit Saint semble avoir été donné aux apôtres à deux moments différents : Le soir de Pâques selon l’évangile de Jean et le 50e jour d’après les Actes des Apôtres.
En cette grande neuvaine entre l’ascension et la Pentecôte, l’Eglise nous fait entrer dans la prière de Jésus qui intercède pour nous auprès de son Père.
Il est entré dans l’Heure du don total et définitif où il manifeste jusqu’au bout son amour sans limite pour son Père et pour les hommes.
Dans les premiers temps de l’Église, la mémoire de l’Ascension était évoquée au terme de la cinquantaine pascale. On célébrait en ce même dimanche l’entrée du Seigneur Jésus dans la gloire et l’effusion de son esprit. Puis pour mieux approfondir la richesse du mystère pascal, la liturgie a célébré au 40e jour la fête de l’Ascension.
L’Église est née du souffle de l’Esprit. Alors qu’un petit groupe de personnes terrifiées et paralysées par la peur étaient enfermés derrière des portes verrouillées, l’Esprit Saint a ouvert ces portes et a envoyé les disciples à travers le monde.
« Croyez aux œuvres que je fais. Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ». Quelle richesse dans les textes des lectures et de l’Évangile de ce 5ème dimanche de Pâques, « dimanche des ministères »! Fixons notre regard et faisons attention, si vous le voulez bien, sur la déclaration de Jésus dans l’Évangile où il se présente comme « le Chemin, la Vérité et la Vie ».
Ce 4e dimanche de Pâques est appelé dimanche du Bon Pasteur. Cette expression évoque bien souvent des images parfois mièvres de Jésus portant sa brebis sur les épaules ou marchant à la tête d’un troupeau docile sur des collines verdoyantes. La réalité biblique est beaucoup plus éloignée de ses représentations bucoliques.
Aujourd’hui St Luc nous apprend à nous laisser rejoindre par Jésus ressuscité avec les disciples d’Emmaüs : marcher avec Jésus et accueillir sa Parole pour retrouver l’espérance ; que nos cœurs lents se réchauffent en sa présence, que nous puissions communier avec lui et devenir ses témoins.
Non, Seigneur, Tu ne veux pas que nous revivions aujourd’hui, nous autres,
Le drame de Thomas, Ton apôtre
L’église Te proclame ressuscité, Elle qui est né de ton Cœur ouvert ;
Sa foi en Toi, notre foi, notre Pâque,
Notre célébration de vigile a débuté dans l’obscurité, symbole de la nuit du monde. Le feu nouveau a été béni, image de la splendeur de Dieu, et sa flamme s’est communiqué au cierge pascal qui a été élevé et qui est passé au milieu de nous. Dans ce rite et contenu l’essentiel du mystère pascal que nous célébrons. La lumière a chassé les ténèbres, la vie a surgi de la mort.
La liturgie de ce dimanche nous fait revivre l’ensemble du mystère pascal, ce moment dramatique de la vie de Jésus qui va se déployer tout au long de cette Semaine Sainte jusqu’à sa victoire sur la mort au matin de Pâques. À son entrée triomphale à Jérusalem va succéder l’hostilité des chefs du peuple et de la foule qui aboutira à sa condamnation.
Encore deux semaines et nous voilà arrivés au bout de notre itinéraire de carême avec le Christ.
Tout a commencé au désert, ce lieu de dépouillement de tout le superficiel de nos vies et qui ramène à l’essentiel : renoncer à Satan, à tout ce qui nous sépare de Dieu.
L’Annonciation est une fête des commencements. Elle oriente nos regards vers l’incarnation du Seigneur, vers sa naissance dans notre humanité. La célébrer en plein Carême, à quelques jours de la Semaine Sainte et de Pâques peut nous étonner. Pourtant cette proximité met en lumière son sens profond et manifeste l’unité du plan divin. Jésus est venu dans le monde pour sauver l’humanité par sa mort et sa résurrection, selon la volonté de son Père.