Le P. Provencher, qui écrit souvent la réflexion dans le Prions en Église, nous rappelle que si l’on veut trouver une solution à la crise de l’énergie, aux problèmes du logement, du chômage, des soins de santé… on met sur pieds des comités d’experts, on fait des enquêtes, on consulte, on étudie notre capacité de payer, etc. On ne peut trouver de solutions si l’on ne le fait pas de façon sérieuse.
Dans l’Évangile de dimanche dernier, Jésus donnait cette recommandation à ceux qui veulent être sauvés : « Efforcez vous d’entrer par la porte étroite car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas ». Il soulignait ainsi l’importance du combat persévérant dans la foi.
En célébrant saint Herluin, nous contemplons l’œuvre de Dieu dans la vie d’un homme qui a cherché la sagesse, qui a vécu de l’amour du Christ, et qui a enseigné à d’autres le chemin de la lumière. Nous revenons surtout à la source qui a inspiré son entreprise, le Christ. Cette mémoire est donc célébration du mystère de Pâques, dans lequel nos vies, qu’elles soient consacrées à la louange de la gloire de Dieu ou consacrées au service de l’humanité, trouvent leur achèvement et leur fécondité.
Notre profession de foi, notre communion au Christ nous ouvrent au don de l’Esprit-Saint, qui répand l’amour de Dieu en nos cœurs et nous engage au service de nos frères.
L’accueil de cet amour de Jésus, ‘Dieu-qui-sauve’ nous prépare à devenir les témoins de l’amour de Dieu : Père de tous, de qui toute paternité tire son nom, au ciel et sur la terre. L’annonce d’Isaïe, sa prophétie du salut pour toutes les nations, s’accomplit en Jésus, Parole de Dieu, signe au milieu des nations ; dans sa Pâque nouvelle et éternelle.
» Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, et va dans le pays que je te montrerai. Je ferais de toi une grande nation, je te bénirai, je rendrais grand ton nom, et tu deviendras une bénédiction. » … C’est cet appel qu’a entendu Giovanni Tolomeï…
J’ai un confrère aimant bien l’humour qui, un jour, lorsqu’il avait terminé la lecture de cet évangile, ferma ostensiblement le Livre de la Parole et lança d’un ton surpris « Quelle famille !».
La description des conflits et des oppositions qui attendent le disciple de Jésus est ainsi symbolisée par les divisons familiales ou entre amis. Elles sont le symbole d’une situation où l’annonce du salut que Dieu donne suscit