Sceau de l’Abbaye vers 1230
Sceau de l’Abbaye vers 1230
L’abbaye a été fondée en 1034 par Herluin, ou Helloin, d’où son nom, chevalier du comte Gilbert de Brionne.
Avec l’arrivée des Italiens Lanfranc de Pavie, prieur et maître de l’école monastique, puis d’Anselme de Cantorbéry, originaire d’Aoste, le Bec devient l’un des principaux foyers de la vie intellectuelle du XIe siècle : le futur pape Alexandre II y étudie vers 1050 ainsi que nombre de futurs légats et évêques.
Depuis près de 1 000 ans, l’abbaye du Bec est liée par l’histoire à la cathédrale de Cantorbéry à laquelle elle a donné trois archevêques.
Laissée en ruines par la Révolution, la tour St Nicolas est classée à partir de 1840 au titre des monuments historiques1 et l’abbaye est aujourd’hui gérée par le Centre des monuments nationaux2.
Elle a retrouvé vie grâce aux moines bénédictins de l’Ordre du Mont-Olivet qui, depuis 1948, y perpétuent la vie monastique sous l’égide du Père Dieudonné Badiate, prieur claustral depuis 2024.
L’abbaye actuelle se compose de la salle capitulaire et du cloître du XVIIe siècle et de majestueux bâtiments conventuels du XVIIIe siècle. De la grande église abbatiale du XIVe siècle, il ne reste que les fondations. L’église actuelle occupe l’ancien réfectoire. L’ensemble est dominé par la puissante tour Saint-Nicolas du XVe siècle. (Source : Wikipedia)
Bienheureux Herluin, fondateur de l’Abbaye
Lanfranc de Pavie, Prieur du Bec et Archevêque de Cantorbery
La vie monastique est ininterrompue depuis la fondation jusqu’à la Révolution française. L’abbaye est ensuite transformée en dépôt de remonte pour fournir la cavalerie en chevaux.
Elle subit de nombreux incendies, destructions et reconstructions tout au long de son histoire : guerre de Cent ans, guerres de Religion, Révolution, guerre 39-45.
En 1948, alors qu’elle est en très mauvais état, les Monuments Historiques proposent à Dom Paul Grammont de la mettre à disposition de la Congrégation des Bénédictins olivétains (de Mont-Olivet en Toscane). En dépit des difficultés, celui ci accepte le risque et refonde la vie monastique au Bec.
Pour plus de détails sur la longue et riche histoire de l’abbaye, cliquer sur le lien ci dessous pour un résumé de l’ouvrage de référence du Chanoine Porée, historien français
Dom Paul Marie Grammont, refondateur de la vie monastique au Bec en 1948
Saint Anselme, 2eme Abbé du Bec et Archevêque de Cantorbery