Nous pouvons, plus spécialement aujourd’hui, élargir notre regard sur l’humilité en contemplant sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Et saint Benoît comme ses moines ont sans doute assez d’humilité pour reconnaître que cette vertu n’a pas à être leur ‘’propriété privée’’, car elle est un don de Dieu fait à tous les disciples du Christ, lui qui s’est fait obéissant jusqu’à la mort....

Les textes proposés à notre méditation en ce dimanche reviennent abondamment sur l’image de la vigne. La première lecture nous conte «le chant du bien-aimé à sa vigne», tandis que l’évangile nous offre la parabole du propriétaire du domaine viticole. Dans les deux cas, il s’agit d’abord de souligner combien le propriétaire du domaine se donne la peine de faire pousser sa vigne, et lui permettre d’atteindre sa plénitude...

Dans le passage de l’Évangile que nous venons de lire, nous trouvons une image qui est centrale dans l’enseignement de Saint Benoît : l’image de l’échelle joignant le ciel à la terre, sur laquelle les anges de Dieu montent et descendent. Cette image nous vient de l’histoire du patriarche Jacob. Cette histoire se clôt sur les mots de Jacob que nous pouvons faire nôtre alors que nous sommes rassemblés aujourd’hui pour célébrer les 75 ans de la reprise de la vie monastique à l’abbaye du Bec : « En vérité, le Seigneur est en ce lieu ! C’est vraiment la maison de Dieu, la porte du ciel ! » (Gn 28, 16-17) ...

Après l’obéissance et avant l’humilité, saint Benoît veut nous montrer l’importance du silence. Nous vivons dans un monde bruyant, agité, encombré de toutes sortes d’information données par une multitude de moyens. Et si nous n’y prenons pas garde, nous pouvons nous laisser entraîner dans ce tourbillon de bruits, de paroles, d’images…...

« Mon ami, vas-tu regarder avec un œil mauvais, parce que je suis Bon ? ». Ce dimanche nous révèle la bonté incompréhensible de Dieu. Déjà le prophète Isaïe invite les croyants à chercher Dieu dans sa Parole tant qu’il se laisse trouver, car « ses pensées ne sont pas nos pensées et ses chemins ne sont pas nos chemins ». ...

Cette parabole nous enseigne que, en face de Dieu, chacun de nous est un débiteur insolvable. Mais Dieu, en son amour, ou comme il est dit "saisi de pitié ou ému de compassion" nous remet sans cesse gratuitement la totalité de notre dette ou de nos péchés les plus graves. De ce pardon infini doit s'inspirer notre propre pardon, sincère et total vis-à-vis de nos frères. ...

Au début de ce chapitre sur l’abbé, saint Benoît nous dit qu’il « ne doit rien enseigner, constituer ou ordonner en dehors des enseignements du Seigneur. » On peut rapprocher ces paroles de ce qui est demandé à l’évêque au cours de son ordination, comme on l’a entendu hier matin, lors de la consécration de notre nouvel évêque d’Évreux, Mgr. Olivier de Cagny...

Les trois lectures de ce dimanche ont comme préoccupation commune la vie fraternelle, la vie ensemble avec nos proches, avec nos amis, avec nos voisins. Les conflits ont souvent comme point de départ les blessures en manque de guérison, les refus de pardon, les injustices commises. Alors la rancoeur et la haine s’emparent progressivement des coeurs. ...

Le Seigneur désire nous donner la vie et le bonheur, la vie vraie et éternelle. Pour cela, il cherche, parmi la multitude, un ouvrier qui aspire à voir des jours heureux. Cet appel est lancé à chacun de nous, baptisé ou non. Et quel est le travail proposé à cet ouvrier ? C’est le labeur de l’obéissance indiqué dès les premiers mots du Prologue....

Quel contraste avec dimanche dernier ! Il y a une semaine, la liturgie nous offrait la belle profession de foi de Pierre prononcée dans un lieu féérique : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant. » Cette profession de foi ne lui venait pas de la chair et du sang mais de l’Esprit du Dieu vivant. Aujourd’hui, la chute est brutale : Pierre veut éviter à Jésus un chemin de souffrance et de mort. Il s’attire cette réflexion terrible de Jésus : « Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route ; tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » ...

Samedi 5 et dimanche 6 : L’association « Mon Village », dont l’objectif est d’insuffler une dynamique au Bec-Hellouin, organise ce week-end une animation sous le titre : « Les galops de l’histoire ». Un camp médiéval est dressé ...